3 FAUSSES-BONNES RAISONS DE NE PAS FAIRE APPEL À UN PRESTATAIRE EXTERNE
Installé depuis plusieurs années ou jeune entreprise, en tant que dirigeant, vos tâches quotidiennes sont multiples : prospection, réalisation, production, communication, gestion… Les casquettes sont nombreuses et certaines de plus en plus complexes à porter.
Bien sur, vous avez bien dans votre entourage des proches qui, de temps à autre, acceptent de réaliser une partie des tâches qui rythment la vie de l’entreprise. Mais ces solutions ne sont pas toujours optimales!
Pourquoi, alors, ne pas faire à appel à un prestataire externe ? Vous savez, quelqu’un qui a une expertise et qui est prêt à la mettre au service d’autres professionnels.
Voilà 3 (fausses) bonnes raisons – et leur réponse – de ne pas externaliser une partie de votre activité.
1 – JE VEUX POUVOIR TOUT MAÎTRISER !
Sous-entendu, “ Je n’ai pas confiance ! ” ou bien encore " J’ai du mal à déléguer ! ”
Alors c’est vrai, on compare souvent son entreprise à un enfant que l’on a porté, que l’on a vu naître sans avoir très envie que quelqu’un vienne nous dire comment il faut l’éduquer ou le faire grandir.
En même temps, on est bien obligé d’admettre, qu’à un moment donné, son enfant on le confie quand même à d’autres personnes. Toutes ces relations vont le faire progresser, s’épanouir, se développer.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il a à faire à de vrais professionnels. Des personnes spécialisées dans leur domaine d’activité apportant ainsi une réponse efficace, ciblée et pertinente… Comme tout autre professionnel le ferait, par exemple, sur la réalisation de votre site internet, la prospection commerciale ou encore la gestion de la relation client/fournisseur.
Alors, bien évidemment, cette relation entre professionnels est basée nécessairement sur une relation commerciale.
Et là, je vous entends d’ici : c’est forcément trop cher !
2 – UN PRESTATAIRE EXTERNE : C’EST TROP CHER !
Oui, en effet, surtout lorsqu’on démarre il n’est pas facile de dégager un peu de trésorerie pour bénéficier de l’expertise d’un prestataire de service.

Pourtant, à y regarder de plus près, le calcul ne se limite pas au seul montant inscrit sur la ligne “total” du devis.
Explications :
Comme évoqué plus haut, le prestataire externe est avant tout un professionnel, comme vous ! Ses tarifs sont liés à la qualité du service vendu, comme vous ! La relation client/fournisseur est la même et la raison d’être aussi.
En poursuivant ce raisonnement : à combien estimez-vous le montant du temps que vous allez passer (perdre ?) à vous occuper des tâches que vous ne maîtriser pas ou pas très bien ? Tout ce temps que vous auriez consacré à votre cœur de métier, à échanger avec vos prospects…
Au final, votre futur prestataire est-il si cher que ça ?
Bien sûr, il sera toujours moins cher que votre pote qui est un pro de l’informatique… à ses heures perdues!

3 – J'AI UN POTE QUI PEUT LE FAIRE…
Je ne remets pas en doute les compétences de votre ami. En plus, il a l’air plutôt sympathique. Et c’est vrai qu’il est toujours plus agréable de travailler avec quelqu’un que l’on connait bien.
Oui, mais voilà, cet ami a un vrai métier pendant la semaine. Du coup, niveau disponibilité ça va être un peu compliqué, surtout en cas d’urgence. Pire ! Difficile de lui mettre la pression sur l’échéance que vous vous êtes fixée. Et que dire s’il se “plante” ?
Côté relations, vous allez naviguer en eaux troubles : comment exiger de la rigueur, de la souplesse, de la réactivité, du sur-mesure… à quelqu’un qui n’est ni salarié, ni prestataire ? Tout ce dont votre activité a justement besoin pour se développer un peu plus en toute sérénité.
Et si votre ami réalise un super travail, quelle sera alors votre contribution ou rétribution ?
Vous l’aurez compris, il semble en effet, plus sérieux et efficace de faire appel à un prestataire externe. Les relations seront clairement définies dés le départ. Les liens commerciaux explicites.
Un regard extérieur permet aussi de faire progresser les équipes et/ou le chef d’entreprise. En tout cas, elles aident à prendre du recul.
Reste, peut-être le plus difficile, à choisir le “bon” prestataire.
A suivre donc ...
Caroline (18.01.2021)